Présentation du blog

Salut,

Nous allons faire un carnet de bord de notre périple en Amérique du Sud. Le grand départ a lieu le mercredi 7 Octobre à 20h15 à l'aéroport de Genève direction Buenos Aires en Argentine. La suite est un peu imprévue! Nous souhaitons aller en Uruguay, Brésil (peut-être!!!), Argentine, Chili, Bolivie et Pérou mais rien n'est définitif.
Le projet est de devenir de grands aventuriers capable de skier sur les pistes les plus hautes du monde, de manger du quinoa pendant 6 mois non-stop, de se baigner avec des baleines par une température polaire, d'aller au Cap Horn et de crier à la face du monde que "nous sommes les rois de l'ergooooo", de travailler dans les champs, les hôpitaux, les monastères pleins de bonnes soeurs, les orphelinats,...
Enfin tout ça quoi??!!! Comme vous le voyez, on a un vaste programme pour les prochains mois et nous ne manquerons pas de vous faire participer à cette belle aventure. Si vous avez des choses à nous dire, n'hésitez pas à le faire sur le blog ou par mail pour plus de confidentialité :
pour Juliette jdalzot@hotmail.com taper 1
pour Rémi lamiremi@hotmail.fr taper 2

Foire aux questions



On a décidé de vous laisser un espace pour vous exprimer, pour nous poser toutes les questions qui vous brulent les lèvres et que vous n'osez pas nous dire... Genre si Remi a grossi, combien de kilos de boeuf on a mangé depuis le debut du voyage, si Juliette sent encore des pieds, etc etc...


Allez-y, faites vous plaisir!
On vous repondra dés réception de vos messages...


Pour le début, je vais vous aider.
Vous vous demandez peut-être comment on se débrouille au niveau de l'espagnol après ces quelques mois en Argentine. 
Alors on arrive à parler pour nos besoins de tous les jours mais on est pas encore au point niveau vocabulaire. Par exemple, on arretait pas de nous dire "disfruta bien" quand on quittait des personnes rencontrées. Du coup, on a sorti notre petit dictionnaire magique (merci Fanneke, il sert tous les jours...) et on a regarde, il y avait marque "prendre du plaisir, jouir"... 
Là on s'est dit qu'ils se moquaient royalement de nous tous ces Argentins.
Jusqu'à ce qu'on demande à quelques amis bilingues, qui nous ont gentiment expliqué que ca signifiait "profiter"... On s'est bien marré après!!!

Les Daljon : le parcours


Afficher Trajet sur une carte plus grande

1) Buenos Aires, Argentina, 8 au 19 octobre 2009




Le grand jour est enfin arrivé…

Mercredi 7 octobre 20h15 aéroport de Genève.

Les bagages ont été faits le jour même avec une petite pointe de stress sur la fin, il faut l’admettre ! Mais nous sommes à l’heure à l’aéroport…

Premier petit avion pour Paris puis grand Boeing 777 pour 13h de vol et non pas 10h comme on s’est pris à le penser. Le trajet s’est passé sans encombre, malgré quelques turbulences au milieu de l’Atlantique ! Rémi m’a évidemment arraché la cuisse pendant la nuit, il me reste d’ailleurs quelques bleus sur la jambe droite. Il a peur de l’avion…

Arrivée à Buenos Aires, Argentine à 7h45  heure locale, soit 13h45 heure française. Et là, surprise magnifique, nous découvrons un petit argentin avec un grand sourire sympathique qui nous demande si nous sommes bien Juliette et Rémi… Si si claro Soy, euh somos, enfin c’est nous quoi…
Aldo, c'est l'ami d'un ami de Rémi Florian!



Et le grand plongeon dans un autre monde commence…
Aldo nous amène dans un hôtel qu’il gère avec 2 autres personnes. L’hôtel n’est pas encore ouvert, nous sommes les seuls clients ! Enfin si l’on excepte tous les amis qui dorment ici après un apéro trop arrosé. Ils sont en train de rénover un ancien appartement à San Telmo le quartier des antiquaires pour en faire un petit hôtel sympa qui ouvre dans quelques semaines. C’est un projet audacieux qu’ils mettent sur pieds, les chambres sont très sympas et spacieuses, il manque seulement un peu d’isolation avec l’extérieur. Le bruit de la ville est impressionnant.



Aldo nous explique le fonctionnement de Buenos Aires, ses projets, sa vie, sa nueva qui s’appelle Juliette. Et moi avec mon espagnol plus que douteux, je me demande s’il est en train de me draguer ouvertement devant Rémi… Les coutumes locales commencent bien, il va falloir se méfier !!!



L’espagnol d’Argentine est un peu différent de celui d’Espagne, les Argentins parlent plus doucement que les Hispaniques mais ils mettent de « CH » partout…

Exemple : « Yo me llamo » se dit « cho me chamo »…

Déjà qu’on n’est pas au top de la compréhension avec Rémi mais alors là ca devient vraiment galère. Heureusement qu’Aldo est très attentionné et qu’il parle doucement avec des mots simples !

Il nous amène faire notre première promenade en ville, nous découvrons la Plaza Mayo (n’oubliez pas qu’on dit Machhho), la rue de la défense, l’avenue de July et tant d’autres...



Nous découvrons aussi, ce qui va être je le pense, notre repas quotidien les empanadas. Ce sont des espèces de feuilletés avec de la viande, du fromage ou du jambon dedans. C’est bon et pas cher, 3 pesos l’empanada soit 60 cents d’euros.

La ville est impressionnante au niveau taille 200 km2, elle abrite 30% des argentins du pays. C’est immense. Nous allons prendre un café en haut d’un hôtel chic pour admirer la vue, c’est ouf !





Et puis on se décide pour un truc hyper touristique que personne ne voudrait faire dans son pays, on prend le bus des prouts pour avoir un aperçu de la ville. Le concept est tellement nouveau (il a 2 semaines) que les gens nous prennent en photos, nous dans le bus… On découvre la Boca, Palermo, la réserve naturelle, le port, des immeubles immenses dignes de New York avec une favela juste en dessous,… C’est une ville paradoxale et pleines de surprises!





On aime beaucoup... Et ce qu’on préfère, c’est l’accueil d’Aldo et de ses amis qui nous parlent, nous expliquent, nous racontent des histoires malgré nos mimiques qui veulent dire qu’on ne comprend rien…

Ils sont très sympas les Argentins, y’a pas à dire…



Suite de nos aventures…..

Déjà comment ne pas parler du BŒUF... Vous reconnaitrez tous qui écrit en parlant de la cuisine argentine. Les argentins mangent en une année 70 kg de bœuf. Et bien, on peut dire qu’on s’acclimate très bien, on suit cette moyenne.
Par contre niveau légumes, ils en mangent très rarement, voir jamais! Et nous on suit le pli :
Juliette : 2 poires depuis le début de notre voyage, Rémi : une tranche de tomate. On fera un compte rendu de tous les légumes mangés mais je peux vous dire que ca va pas aller très loin.
Aldo nous a fait gouter à un mélange de différentes viandes que l’on peut trouver en Argentine, qué se chama una parilla complete : du bœuf de qualité mais aussi des abats grillés (intestin, rognons, thyroïde), c’est bien la première et surtout la dernière fois qu’on y goute aux intestins...



Pour remercier l’accueil d’Aldo, nous lui avons ramené un pot de foie gras. Lorsqu’il  l’a ouvert, il nous a directement téléphoné pour savoir si c’était normal cette couleur et cet aspect bizarre… Ahhh ce changement de culture!

Notre hôtel se trouve dans le quartier des antiquaires, ce qui nous change peu de notre ancienne résidence en Belgique. C’est un quartier populaire très sympa où se mêlent de petit étalage de babioles, des parillas excellentes (resto de bœuf) et de spectacles de rue de tango.




Nous sommes sortis dimanche soir pour une soirée chez des amigos argentins. Alors tout commence par un apéro tranquille jusqu’à 2 heures du matin…. Quand on te dit on va bientôt sortir, surtout ne pas croire qu’on va sortir d’ici 30 min, il faut attendre au moins 2 ou 3 heures, le temps qu’on se décide… Qu’est-ce que c’est tranquille un Argentin.





Petit aparté sur El Tango.
C’est une dance populaire qui provient des gauchos (cowboys et éleveurs argentins) apprécié de tous le monde. Il est vrai que de 5 à 95 ans, on aime le tango, on le dance avec classe et surtout on le partage. Quel échange torride entre l’homme et la femme… Et quel bonheur de voir cette complicité intergénérationnelle. Je ne vais pas vous dire qu’avec nos talents de danseurs on ait ressenti cette culture mais on apprend, c’est comme tout .





C’est peut être pour ca qu’il ya énormément de parcs, d’espaces verts a Buenos Aires pour se reposer, pour flâner, pour manger ou boire.




la fleur de métal symbole de Buenos Aires

On commence à vraiment s’habituer à la vie de Buenos Aires. Au bout d’une semaine, nos visites purement culturelles commencent à s’essouffler et nous prenons le temps de vivre à la mode argentine. Bien Manger  (Florien, une pensée pour ton ventre, j’ai avalé un Bife de Chorizo à la Mariposa (1/2 kilo de Steak coupé en 2 avec fromage et jambon à l’intérieur, tout ça accompagné d’une petite sauce à l’italienne), l’espagnol reste encore un peu dur mais déjà que de progrès, enfin c’est nous qui le disons!!!


au télephone avec papa...
numéro argentin si besoin est 
+549 11 3851 3281


Au fait, l'Argentine vient de se qualifier pour le mondial de football et ca, c'est très important dans la vie des argentins. Durant les matchs, personne dans les rues, tout le monde au bar à prier pour que le dieu Maradonna fasse de cette équipe el campion del mundo. (Mardonna a été certainement le meilleur joueur d'argentine mais pas du tout le meilleur entraineur). Le jeu n'est pas terrible mais chut!!! on risquerait de prendre des coups, d'ailleurs en tant que francais on n'a pas grand chose à critiquer.



Cimetière de la Recoleta
(un peu comme le Père Lachaise à Paris)

Tout ca pour dire qu’après ce week-end nous partons de cette magnifique énorme ville pour un petit tour, pas encore bien défini. Nous irons visiter Montévideo et ses plages en Uruguay, puis les chutes d’Iguazu et traverser l’Argentine d’est en ouest en passant par Cordoba et Mendoza, qui est réputé par son vin.  A bientôt.

Quelques photos en vrac de la fameuse Boca de Buenos Aires...














2) Uruguay, 19 au 26 octobre

Voilà notre premier départ à l’aventure à 2…



On s’est décidé pour l’Uruguay parce qu’on s’est dit que plus jamais dans notre vie, on aurait l’idée d’aller visiter ce pays ! D’ailleurs je suis sure qu’il y en a pleins qui ne savent pas où ca se situe ! (moi avant d’y aller…)

Donc on a pris un ferry pour traverser le Rio de La Plata puis un bus direction Montevideo, ça nous a pris la journée !



De là, on est directement parti pour Punta Del Este, c’est une ville hyper touristique l’été mais là au printemps, il n’y avait personne ! Une ville énorme avec des immeubles genres Cannes, mais vide ! On est resté une nuit et on a bougé pour un autre endroit plus sauvage Punta de la Balena ! On est tombé par un hasard sur un gérant d’hôtel qui avait des petits bungalows de libre ! On s’est pris 4 jours de repos bien mérités après tant d’efforts en espagnol et de fiestas.





Au programme : plage, ballade en vélos comme en Bretagne hormis la flore qui ressemble plus au Brésil (palmiers, pelouse parfaite, fleurs), parillas (parce que Rémi a décidé de manger son kilo de carne par jour…) et crevettes rôties par le soleil! C’est bien nous les crevettes, hein…





Lors de notre ballade à vélos, on a découvert qu’en Uruguay, ce sont les chiens les rois de la route ! On s’est fait courser par 3 énormes chiens méchants, j’ai eu la peur de ma vie ! On en a recroisé au milieu de la route, ils nous barraient littéralement le chemin, j’ai prié Rémi de changer de route car ils avaient les crocs bien aiguisés… Horrible ! Depuis, je flippe dès que j’en vois un sans maitre… Et y’en a beaucoup, croyez moi !!!


Lago des chiens fous

Rémi a décidé de se laisser pousser la barbe J+17, il arrête pas de la toucher et de me dire qu’elle commence à frisotter, c’est mignon ! Un vrai baroudeur…





Puis retour à Montevideo pour découvrir une ville tranquille et agréable, un petit Buenos Aires !
En fait, c’est une ville beaucoup trop calme, y’a de l’animation de 16h à 20h… Après les rues sont désertes !






On a quand même assisté au premier tour des élections présidentielles, c’est incroyable comme les Uruguayens sont concernés par l’événement. Tous les soirs, ils sortent leur drapeau et font le tour de la ville en klaxonnant ! Y’a 2 partis qui s’opposent vraiment la gauche, qui a remporté les dernières élections, c’était la première fois qu’ils passaient et la droite avec le petit fils d’un dictateur !!!





Les drapeaux sont plutôt en faveur de Pépé (la gauche), il a d’ailleurs eu 47% des voix au premier tour…

On a appris par le gardien de l’auberge de jeunesse où l’on dort, qu’il a offert des ordinateurs vert fluo à tous les enfants de primaire ! C’est pour ça que depuis 2 jours, on voyait tous les gosses en train de jouer avec dans la rue ! On se demandait s’ils avaient eu un lot !!!



Et puis voila les photos d'un resto ou on est alle... Les parillas, ca se presentent comme ca...



Au fait, je ne sais pas qui est l’anonyme qui a dit qu’on s’occupait bien du blog parce que c’était le début, mais on a décidé de bien l’alimenter car on aime beaucoup vos commentaires et que ca nous fait du bien ! Alors allez-y…




3) Coloñ, Argentina, 26 oct au 4 novembre 2009







Nous avons débarqué à Colon après une journée de voyage en bus. C’est comme ça ici, tout met environ une journée de transport en commun, peu importe les distances !

Colon est une ville de 20000 personnes située en Argentine de l’autre côté du Rio Uruguay, qui délimite la frontière entre les 2 pays!

Nous avons choisi cette escale par hasard et parce qu’il n’y a que 3 ponts qui permettent de changer de pays…




Ca, c'est pour vous montrer la galere de porter des affaires pour une annee!!!

A peine arrivés et le dépaysement est total, il n’y a pas de goudron sur les routes, c’est de la terre, il n’y a rien à part de grandes avenues crées sur le mode américain en quadrillage ! Personne dans les rues…

Et la recherche d’un lieu où dormir commence… Généralement on regarde les indications du Lonely Planet mais souvent nous sommes déçus et les prix ont doublés ! Ca a du succès d’être publié dans un guide touristique.

Finalement, nous avons trouvé un petit studio pour 4 personnes chez un particulier. Les prix sont très abordables, ça revient environ à 12 E la nuit ! Tout est plus ou moins équipé et surtout y’a une parilla pour Rémi !!! Madame Pajon, j’en peux plus de cet ogre…



Emplacement de parillas sur le plage
Lors de la recherche de notre habitation, nous avons demandé notre route à 2 dames dans la rue. Une d’elle parlait français, elle était prof au lycée de la ville ! Sa copine était tout enthousiaste et arrêtait pas de nous dire de passer chez elle si on voulait des renseignements. Du coup, le lendemain nous voilà en train de sonner à la porte des maisons du coin dans l’espoir de tomber sur Mercedès.



Elle fut très contente de nous trouver là et nous raconta l’histoire de Colon ! Vous n’y croirez peut-être pas mais la majeure partie des habitants de cette région sont des immigrés Savoyards, Suisse et Italiens de la première guerre mondiale, assez fier de leur culture.


Du coup, elle nous a amené dans une école savoyarde dans le village à côté ! C’est une maison avec un petit balcon en bois verni, à l’intérieur il y’a des dessins de villages de Haute-Savoie Sallanches, Annecy, Saint-Jeoire,… et surtout dans les classe, des vieilles photos des années 80 avec des skieurs en combinaisons fluo… Génial !

Les enfants viennent y apprendre le français 3h par semaine. En Argentine, les enfants vont à l’école 4h par jour soit le matin, soit l’aprèm et le reste du temps, ils font du sport, apprennent une autre langue ou restent chez eux s’ils n’ont pas les moyens pour ses activités extrascolaires… L’état se soucie très peu de l’éducation et les profs ne sont pas très valorisés !




Le mari de Mercedès fabrique des jouets en bois pour enfants et travaille aussi avec les centres spécialisés de la région ! Il recherche des idées nouvelles. Si jamais vous êtes intéressés ou si vous pouvez nous envoyer des photos de jeux en bois pour l’aider dans ses créations, ca serait très sympa. (On a son mail au cas où)




Bon enfin tout ça pour dire, que par hasard on est passé devant l’école spécialisée Del Solar et on est entré ! En fait, il existe 2 centres spécialisés à Colon, pas mal pour une petite ville de 20 000 habitants. On nous a accueillis les bras grands ouverts.

Le premier est un centre tout neuf où sont regroupés en différentes classes des enfants déficients mentaux légers et sourds. C’est un peu le même principe qu’en Belgique, là où on travaillait. On y retrouve des kinés, des logopèdes et même une thérapeute occupationnel, c’est comme ca qu’on appelle les ergothérapeutes ici.

Les gens ont été très généreux et nous ont expliqués durant toute une matinée leur façon de travailler. Vu notre niveau d’espagnol, qui s’améliore certes, c’est difficile de travailler avec ces enfants.


Le second centre fonctionne avec des enfants aux handicaps plus lourds (autisme, handicap moteur, polyhandicap). Dès le début, on s’est senti plus à l’aise car l’espagnol n’est pas une barrière avec les enfants, juste un peu avec les thérapeutes avec qui on essaie de parler de nos expériences. Juliette parla assez rapidement de la méthode Sherborn, qui les intéressa fort.

Aussitôt dit aussitôt fait, ils nous demandèrent de faire une séance, ce qui fut vraiment un succès pour tout le monde. Nous y retournerons pour donner quelques exercices, des photos, pour partager nos expériences,...

Ce qui est vraiment enrichissant dans ce centre c’est cette triangulation thérapeutes, enfants, parents. Mardi prochain, nous allons aux thermes de Colon pour une séance de piscine façon Halliwick avec les enfants, et surtout avec les parents.

Quelle joie pour nous 2 de voir ces centres, de s’enrichir d’expériences nouvelles de discuter avec les thérapeutes et d’être en contact avec les enfants.


Nous sommes allés déjà aux thermes de Colon, rien d’exceptionnel à part des piscines bien chaudes que Juliette a du mal à supporter.

Pourtant, nous avons quand même un souvenir bien marqué de ces thermes, les moustiques locaux des alibèches nous ont bien aimé, jusqu’à nous laisser une soixantaine de piqures chacun, les garces !!!!





Apres quelques heures au soleil...

Nous ne vous avons pas encore parlé du MATE. C’est une herbe amère que l’on boit comme du thé, dans une « tasse » avec une sorte de paille en fer, on y ajoute de l’eau bouillante. C’est tout un rituel qu’il y a autour de cette boisson.  La personne qui sert l’eau boit en premier puis rajoute de l’eau et la tend à son voisin qui la boit. Celui-ci la redonne à la personne qui sert l’eau, la re-rempli et la donne à une autre personne et ainsi de suite. Quand on ne désire plus de mate, on dit simplement gracias.




Machine a eau bouillante

Tout le monde en Amérique du sud boit du maté dans la rue, au travail, chez soi. Je crois que c’est à Montevideo dans la rue que ca nous a le plus marqué. Tous les gens n’ont qu’une main de libre car de l’autre, ils tiennent  dans leur bras le thermos d’eau chaude et dans leur main « la tasse » de mate. Au fait, pour certaines personnes qui pourraient croire certaines choses, le mate est une plante ni hallucinogène, ni stupéfiante.




Alors ca c'est un restaurant qu'on s'est fait a Buenos Aires... On a oublie de vous envoyer les photos... On parle tellement viande, qu'il faut bien vous montrer!!!

Remi quand le serveur nous a apporte l'entree :



Et Remi quand il nous a amene le plat : un bife de choriso... ou une bonne entrecote en France