47) Caimancito & Jujuy 30juin-8 juillet.






Nous voici maintenant parti de Tarija pour rejoindre la terre promise… Celle du bœuf, celle où les gens n’arrêtent pas de papoter, je parle bien entendu de l’Argentine.
Sur le trajet pour aller à la frontière, nous avons été impressionnés par le changement de paysage. En 5min nous sommes passés des montagnes sèches, arides à un paysage vert, très vert… Nous voici de retour dans la selva ! Des forêts de toutes parts, des arbres énormes et une végétation très dense. Sur le chemin, on s’est fait arrêté quelques fois pour contrôle anti-narcotique car pas mal de drogues passent entre le Paraguay, la Bolivie et l’Argentine. A un de ces contrôles, où nous ne sommes même pas descendus de voiture, une multitude de petites mouches mais version moustiques se sont précipitées sur nous… Ah, ils la connaissent bien la peau des touristes !!! Résultat 4 min d’arrêt pour une trentaine de piqures.
La frontière entre Bermejo et Aguas Blancas est séparée par le rio Bermejo (original). On l’a passée à pied par le pont aux couleurs des 2 pays. Et en un pas, la frontière était franchie et une odeur de parilla nous a envahie les narines. (J’exagère juste un peu, mais l’envie était là).




Nous sommes allés directement à Oran pour une nuit, une ville où il n’y a pas grand-chose à faire. Cependant la route pour y aller nous laissait admiratif avec d’un coté des montagnes qui signalait la fin de la selva et de l’autre plein de cultures de bananiers et de cannes à sucre.
Après Oran, nous avons eu envie de passer un peu de temps dans la selva, à Caimancito, je vous laisse deviner le pourquoi du nom. C’est un charmant village où peu de touristes vont. On a été accueilli comme des rois dans le seul hôtel de la ville. Il y avait une ambiance vraiment tranquille, avec tous ces orangers au bord des rues. On nous avait parlé de thermes à coté (15km), du coup comment résister à cet appel. Bon, on a bien rigolé en les voyant, certes il y avait de l’eau chaude, quelques bains, 3 piscines mais le fond de celles-ci n’avaient pas été nettoyée depuis….. En gros, l’eau paraissait verte mais ce n’est pas ça qui nous a dérangé, c’est plutôt ces saletés de petites mouches qui, dès que tu sors de l’eau, te bouffes de partout : les mêmes que dans la selva en Bolivie. L’anti moustique fonctionnait mais durant une vingtaine de minute seulement et il fallait vraiment ne rien oublier sinon… Aie Aie Aie…
En revenant pour Caimancito, bien sur, pas de bus et peu de voitures qui d’ailleurs ne s’arrêtaient pas… sympa ! Du coup, on en a profité pour se balader, ça faisait longtemps, et admirer ces forets où l’on imagine même pas de rentrer dedans sans Darwin et sa machette. Au final, après pas mal de km, des gentils nous ont pris dans leur remorque pour nous ramener au village.




Attention aux piqures



Au fond, une réserve nationale : emplacement pour la parilla, enfin on y est !!!








Le lendemain, au petit bar du coin, nous avons assisté aux pleurs de toute la nation… Argentine - Allemagne 4-0… Et bien ça, ça te pourrit une journée, le football est tellement une institution que tout les gens faisaient la gueule. Je repense à un argentin qui me dictait les préoccupations de l’homme argentin dans la vie : « football, parilla, sexe et se retrouver entre amis autour d’une bonne parilla en parlant de foot.» (Quelles belles pensées…)



A la fin du match, on est parti à Jujuy à 2 petites heures de bus. Ça va énormément plus vite qu’en Bolivie et les bus sont tellement mieux. On est resté 6 jours à Jujuy pour…. Ne rien faire. Enfin pas exactement, on avait besoin de se poser quelques jours à l’hôtel pour penser déjà au retour. Eh oui, ça va passer vite cette fin de parcours, on n'a ni boulot, ni appart à notre arrivée alors on commence à y penser sérieusement. On a donc passé des journées à l’hôtel à regarder, postuler pour des annonces de boulot. La dure réalité nous rattrape vite et puis on a envie d’un boulot qui nous plaise aussi alors on est un peu difficile.
Sinon retour à la ville de Jujuy, au ton bien argentin. Personne de 13h à 16h30 dans les rues, sieste oblige, des parillas un peu partout à en faire baver Florian Maarek et bien d’autres, et plein d’argentins sympas qui te parlent tout le temps… Ça fait tellement plaisir. La ville est bien colorées, les rues, les places de la ville sont ornées d’orangers, de mandariniers et de clémentiniers murs à souhait.





Le dernier jour, on est quand même sorti de la ville pour aller… aux thermes (original), qu’on nous avait recommandés.  En ce moment ce n’est pas la grande folie de la motivation pour aller se balader, faire des trecks mais on a une bonne excuse. La mère de Juliette et son JP arrive bientôt pour faire cette région, du coup on ne veut pas tout faire avant. Les thermes, eh bien, c'étaient une piscine chaude, rien d’extraordinaire à par la vue qui était splendide, entre d’un coté, sapin, montagnes vertes et petit rio, de l’autre un paysage méditerranéen sec avec quelques palmiers et arbres de cette région, et au fond une énorme montagne qui signale le début de la région de la puna. (C’est l’altiplano argentin, beaucoup moins haut mais avec les mêmes caractéristiques désertiques). Résultat : un joli panorama. Juliette en a profité pour faire des bracelets pour les nouveaux venus qu’on va retrouver à Salta à 2h au nord de Jujuy le lendemain pour cette fois visiter cette belle région en voiture.





Et Juliette toujours avec ces bracelets


Rémi

1 commentaire:

  1. Coucou les daljon!!!
    bon maintenant que vous êtes de retour en pays Argentin, essayez ce coup là d'admirer comme il se doit le cygne noir ;-))))
    vive la parilla, le maté et les belles rencontres!!!
    à très bientôt, en France!
    bon retour et gros bisous
    Camille et Eric

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