7) Barréal, 16-19 nov

Trajet difficile pour arriver à Barréal.

Départ de Patquia à 23H30 (après la visite des parcs Talampalla et Valle de la Luna), arrivée à San Juan à 4h30 du matin et départ pour Barréal à 8h. La nuit fut très courte, surtout que dans la gare de San Juan un marchand de journaux n’a pas arrêté de crier le nom de son périodique pendant 3 heures.  J’ai failli tous les lui acheter ou les lui faire bouffé mais bon, le bus est arrivé à temps, comme d’ailleurs tous les bus argentins (ils sont toujours à l’heure).

Apres seulement 4 h de bus nous voici donc à Barréal, un petit paradis vert situé entre la précordillère et la cordillère des Andes.

Les rues sont parsemées de canaux remplis d’eau en plein milieu du désert. C’est fou de voir autant d’eau dans ce milieu si aride. La région est aussi reconnue par son vent, qui sincèrement souffle très fort…

Nous arrivâmes dans une superbe auberge où on fit connaissance avec un français Andréas, étudiant en économie pour 1 an en Argentine ainsi que 2 allemands.

A 15 km de la ville, le parc national El Leoncito est reconnu par son grand lac asséché aux pieds des Andes. Apres quelques négociations avec Marco et Chris, nous voici partis tous les 5 en voiture pour ce lac magnifique. Ce fut l’occasion de pratiquer le char à voile, à plus de 70km/h. Incroyable… 

On était crevé, on avait qu’une envie c’est de se reposer après ce long et chiant voyage et voila qu’on se retrouve dans un endroit fantastique avec des gens sympas !

Finalement, on est resté 3 jours ici car c’est un charmant village mais le vent nous a restreint dans nos ballades, on arrivait a peine à ouvrir les yeux par moments, tellement il y avait de terre dans le ciel.

Départ pour Mendoza pour retrouver Andreas et les autres étudiants argentins dans une auberge de la ville. Un peu crevés dans le bus, on dormit comme des masses. Ce qui était au départ une bonne idée (de dormir…) c’est avéré tres dur pour le moral quant à Mendoza, on s’aperçût qu’un de nos sac avait disparu, le mien d’ailleurs… 

Remi, il veut dire… Si vous ne savez pas qui écrit de nous deux, il suffit de voir les verbes « arrivâmes, fusâmes… » Ca, c’est lui…

Dedans l’ordinateur, quelques papiers (mon permis de conduire, ma carte d’identité), le guide d’argentine en français et d’autres bricoles !!! Comme dit un ami qui se reconnaitra : « on contribue à l’informatisation des pays en voie de développement ». Et oui, on a toujours été de braves gens, toujours prêt à aider quelqu’un qui était dans le besoin. Enfin on avait la rage quand même parce qu’en plus, un sac de marque « Quechua » c’est reconnaissable a 1000 mètres car y’a que des français qui en ont...

Donc direction la police qui s’est tres bien occupé de nous (ils sont même venu nous chercher a la gare) pour se poser à l’auberge 2 heures plus tard avec un moral grinçant...