37) Santa María, Santa Teresa & Pisac, 16-18 mai





Après cette journée mémorable au Machu Picchu, on a pris la décision de prendre le chemin alternatif pour retourner sur Cuzco, c’est-à-dire par la jungle…
Ce chemin est méconnu des touristes car la compagnie de train privée (Chilienne ou Anglaise, on ne sait pas très bien) ne gagnerait pas sa vie si les touristes passaient tous par là !
On est donc parti avec de l’eau, des vivres pour la journée et des indications toutes péruviennes : « oui oui tu peux aller à Santa Maria à pied, il suffit de suivre les rails du train !!! »  Aussi tôt dit, aussi tôt fait, nous voilà parti de bonne heure à l’aventure…





Premier coup de stress en voyant un tunnel, pas d’autres issues que de passer dedans mais avec juste la taille du train. Bon, on y est allé mais on a eu un peu peur alors on a couru! J’ai oublié de vous dire que Prisca a de bonnes ampoules aux pieds depuis le début du voyage, ça ne lui a pas facilité la tâche…






La balade valait vraiment le coup, on s’est retrouvé tout seul dans la foret vierge dans des paysages incroyables, avec une végétation de bananiers, d’arbres tropicaux, de papillons géants,… On n’avait pas trop peur de se tromper d’itinéraires, il fallait juste suivre les rails du train ! Mais après quelques heures de marche sous le caniar on s’est quand même demandé si on n’avait pas loupé un embranchement… Non, finalement après 4 bonnes heures de marche, on a atteint une espèce de tyrolienne maison, avec une nacelle qui faisait la navette pour franchir le rio Urubamba. Deux passeurs tiraient de chaque côté une cordelette.
On n’avait pas d’autres solutions que de passer par là, alors on s’est jeté tous les 3 dans la nacelle, Remi au milieu pour équilibrer le poids, les sacs sur les genoux et à Dieu va… On était quant même à une vingtaine de mètres au dessus du rio… Et là t’as pas d’autres solutions que d’attendre que le passeur te ramène au bord ! On en a bien rigolé après, car sur le coup, ben on a serré les fesses…


Le passeur

La super nacelle au milieu du Rio

Notre troisième coup de stress de la journée et je pense que c’était vraiment le pire, ce fut le trajet en taxi jusqu’à Santa Teresa, environ 1h30 de route dans un vieux break pourri avec un chauffeur complètement à la masse… Mais parait-il qu’ils conduisent tous comme ça ici…
Nous avons commencé le trajet à 3, mais nous avons terminé à 9 plus les bagages, sur une piste de cailloux dans un décor montagneux vertigineux. Je pense que par endroit il y avait environ 2000m de vide… Le chauffeur roulait comme un dingue, Rémi n’arrêtait pas de lui dire « despacio, tranquillo… » (doucement) mais rien n’y faisait, il roulait comme un allumé. J’ai décidé de fermer les yeux et attendre… Y’avait pas d’autres solutions de toutes manières… Enfin après 2 cols, des frayeurs à chaque virage, on est arrivé sain et sauf au village suivant.
On n’était pas arrivé pour autant. On a dû se trouver un autre moyen de locomotion pour aller jusqu’à Urubamba, une camionnette un peu plus moderne avec un chauffeur un peu plus tranquille. M’enfin, on a quand même dû s’arrêter pour charger des vélos sur le toit, puis on a crevé ( la roue de secours n’avait plus de gomme pardi) pour un trajet de 4h dont 2h sur la piste, avec un col à plus de 5200m…



Un pneu crevé... Un!


Une fois arrivés à Urubamba, on voulait aller à Pisac car il y a très beau marché artisanal… Du coup, on devait prendre un bus mais le dernier étant passé, on a dû négocier le taxi pour faire ces derniers 35kms…
Une fois arrivés, je peux vous dire qu’on était contente avec Pikoune de pouvoir se poser dans un hôtel sympa, prendre une douche chaude, manger un bon pollo a la brasa (poulet a la broche) et dormirrrrrrrrrrrrr.
Le lendemain, il faisait beau, chaud, la ville était belle et le marché très sympa. On a fait nos emplettes avec des négociations intenses. On est passé roi de la négociation (oui enfin surtout Rémi) car il faut savoir qu’au Perù tout se discute, de la bouteille d’eau, au ticket de bus, les bijoux, les nuits d’hôtel, ton repas au resto, tout… C’est rigolo au début mais après quelques temps, c’est pénible de savoir que juste en voyant ta tête de blonde le prix est augmenté par 2 ou 3fois…
Enfin on rentre dans leur jeu maintenant…
Après tous nos achats, Prisca et moi sommes retournés en bus à Cuzco. Rémi voulait voir les ruines de Pisac. On s’est retrouvé quelques heures après à l’hôtel pour refaire nos sacs à dos.
Nous avons pris un bus le soir même pour Huacachina. On y retourne pour Prisca car c’est une bonne destination pour se reposer un peu avant de rentrer. Depuis son arrivée, nous avons enchainé les visites, les sites et les marches dans la montagne mais on se disait que 2 jours de farniente, ça pouvait lui faire du bien… Et à nous aussi d’ailleurs !







Ju

3 commentaires:

  1. Petite précision sur cette journée mémorable : en partant d'Aguas Calientes vers 9h du matin, on pensait être à Pisac vers 12-13h et profiter du marché dominical... en fin de compte on y est arrivé à minuit complètement cuits!!
    mais ça valait le coup... :)
    des biz!!
    Prisca

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  2. De vrais aventuriers vous êtes !!!
    Faites gaffe à vos vies quand même.
    Encore des bises.
    Cécile

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  3. sympas les péripéties!!!!

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