- Yunta’s Familia

Dans le Yunta Wasi Hostel, on a fait des rencontres exceptionnelles. Notamment pendant une dizaine de jours, on a eu un groupe de 10 personnes avec qui on a partagé des moments hyper sympas. Il y avait 4 français Rodolphe et Gaëlle de Bretagne, Virginie, Thomas (ce sont définitivement les Français que l’on croise le plus en voyage depuis le début) ainsi que 3 espagnols Niko, Estelle et Isolda et une australienne Priscilla.

Tout a commencé par une soirée Pisco bien organisée par notre bon-vivant Pichin, puis ce fut l’anniversaire de Niko (32 ans ce grand gaillard-là) avec barbecue sur le toit et cotillons. On a bien rigolé même si on était tous couchés à minuit… Oui oui le pisco, ça fait pas que du bien, vous savez!!!

Wiliam

Niko

Enfin, on s’est fait des promenades dans la ville, des balades en chevaux faméliques, des restaurants tous les jours, des bonnes soirées « trou-du-cul » (jeu de cartes le plus simple et marrant du monde avec du pisco) et des parties de bracelets fous. Oui ici, on devient un peu hippie sur les bords, on se met à faire de l’artisanat local, on se fait des tresses dans les cheveux et on chante au coin du feu… Enfin c’est Estelle qui nous a enseigné ça pendant une semaine et voilà t’y pas que tout le monde se met à tresser du matin au soir! On a tous des bracelets en veux-tu, en voilà… On fait couleur local comme ça!

Et puis ce qui a cimenté notre amitié pour de bon, c’est que nous avons du faire une sorte de séminaire au Centre Unamonos (C’est là où l’on travaille avec des enfants déficients mentaux et autistes) pour présenter nos méthodes de travail en Belgique. Du coup, organisés comme nous sommes et surtout avec toute la clique à l’hôtel, on n’était pas en avance. Le dimanche soir, tous les bilingues nous ont aidé à traduire notre document en espagnol et les autres nous ont aidé à découper, coller, plastifier des images pour réaliser un cahier de communication comme on utilise dans nos centres Belges… Ça nous a pris tout le dimanche jusqu’à 2h du matin et le lundi matin…

Finalement, ça s’est passé moyen car la lecture n’était pas très fluide et on était un peu stressé…

M’enfin le lendemain, on a retenté avec les parents des 3 classes où l’on a bossé et là, ça a été un super moment! Beaucoup de questions, beaucoup d’échanges et des au-revoir difficiles. Surtout avec les institutrices qui nous ont offerts quelques petits cadeaux en partant. Ils sont vraiment très très accueillants les Peruviens, c’est fou ! Et puis, dire au revoir aux enfants aussi, ce n’était pas simple…

Bon moi je vous avoue que je me suis rendue compte que travailler avec les enfants déficients mentaux, ça ne me convient pas du tout. C’est beaucoup trop abstrait pour moi et surtout ils sont trop TETUS ! C’est insupportable, si tu leur dis d’aller à droite et qu’ils veulent aller à gauche, tu auras beau tout expliqué, rien n’y fera, il faudra aller à gauche !!! Oh non, moi je ne peux pas !

Par contre Rémi ça lui convient définitivement bien, il aime et directement il s’est tres bien entendu avec les enfants autistes… En tout cas, c’était bien cool d’inter changer des idées, des méthodes, ce fut une bonne expérience de vie…

Réunion avec les parents

Massage

Classe de Lula

Et puis il a fallu dire au revoir aux enfants de l’orphelinat, là ça a été vraiment très dur pour moi, je m’y suis vraiment attachée en y allant 2-3 fois par semaine depuis 1 mois et demi. Je crois bien que j’ai versé quelques larmes… Ça donne trop envie d’en ramener un à la maison!

Enfin ce n’est pas simple…

Mousse au chocolat de départ

Et puis il a aussi fallu quitter notre grand ami Pichin… Là ça a été une autre paire de manche. Je crois que c’est lui qui a eu le plus de mal ! Il n’arrête pas de dire qu’on est sa famille, qu’il faut qu’on reste vivre à Arequipa ! William, le pote Péruvien de Pichin nous a invités à venir manger chez lui avant le grand départ. Au menu, Chancho al Horno (cochon de lait au four) avec sa femme et son fils Fabian. Il nous a fait parrain de son nouvel ordinateur et on a dû le bénir en lançant du vin dessus… Ils sont fous ces Peruviens mais qu’est-ce qu’ils sont marrants! Baptiser un ordi ?????

Ceviche (poisson cru)

Enfin après de nombreux repas d’adieu (nous aussi on a décalé, notre billet de bus pour rester une soirée de plus, comme Sophie), on a pris la route pour Nasca, où sont gravés dans le sol des formes immenses d’animaux par les Incas.

Des bisettes

Ju