26) San Pedro de Atacama, 27 fév au 3 mars.

Nous voici enfin dans le désert d’Atacama à San Pedro. C’est un petit village ultra touristique d’où partent énormément d’excursions dans le désert. Il y a 3000 habitants avec au moins la même proportion de touristes, cependant ce village garde une « buena onda ».

San Pedro est un petit oasis entouré d’un désert aride chaud, très chaud où il ne pleut qu’une fois par an, voir 2. C'est le désert le plus aride du monde avec 0,35mm d'eau de pluie par an. Par contre il reste quelques végétations car il y a pas mal d'eau en sous sol. La cordillère des Andes est très proche, on y voit même les sommets recouverts de neige. Pourtant ici, c’est la grosse chaleur qui prédomine, on est même obligé de faire la sieste de 13h à 17h tellement le soleil tape.

A l’arrivée du bus à San Pedro, nous fîmes une très chouette rencontre avec 2 filles de Montpellier Sophie et Audrey qui font un joli  tour du monde. Dès le début on a su que ca collerait car on avait eu un peu la même histoire… En arrivant, on a entendu Sophie gueuler en français «  Putainggg Mon sac, il est où ? » Même erreurs que nous, le sac en haut dans le bus. Avec un point en commun comme ça, c’était évident qu’on allait s’entendre et passer un super moment ensemble.

Une bonne coinche Montpellier Bruxelles ça fait du bien!!

Nous avons eu la bonne idée de partir en vélo tous les 4 dans la Valle de la Lune tôt le matin. Certes, il y avait de jolis paysages désertiques ainsi que de superbes dunes de sable et des plaques de sel partout. Le vélo n’a pas été de tout repos, surtout au retour avec le soleil qui nous liquéfiait et l’altitude. Mais bon, on a tenu le coup jusqu’au premier bar qui pouvait nous offrir une bière bien fraiche. Le vélo c’est pas mal mais ça fait toujours mal aux fesses...

L’après-midi, nous avons fait une balade à cheval dans la Valle de la Muerte, une valle plus petite et plus jolie mais tout aussi désertique. On appréhendait pas mal car les chevaux, autant pour Juliette que pour moi, c’est un bel animal mais de assez loin. Heureusement, ils étaient vraiment cools et connaissaient parfaitement bien leurs routes, ils se sont  même mis à trotter, la ça a été pire que le vélo surtout pour l’entre jambe.

En tous cas, c’était un moment vraiment sympa !!

Vous verrez les photos, Ju, Sophie, Audrey m’appelaient  Tom Sawyer alors je demande l’avis au public pour la ressemblance ? Moi je trouve que Juliette ressemblait à Marie Ingalls… et vous ?

Par hasard complet nous avons revu ce soir la Patrick et Daniela, les 74 qu’on avait croisés à San Martin de los Andes. C’est marrant de se retrouver à des milliers de km sans se donner rendez vous en plein milieu du désert.

De nombreuses excursions sont proposées par un étalage d’agences impressionnantes. Evidemment le prix dépend de ta trogne. Avec Juliette qui blondit, blondit quand le soleil tape, ce n’est pas simple de négocier… 
On est partit au Salar d’Atacama un océan asséché, jusqu’aux laguna Miscanti et Miñiques à plus de 4600m d’altitude. On a bien rigolé, personne n’avait payé la même chose dans la camionnette. Il y avait que des français ainsi qu’une guide française Odile(Deray) toute gentille. Plus de la moitié des touristes sont français ici impressionnant!!  On a été voir quelques flamants roses, ainsi que des vigognes qui vivaient entre  3000 et 4800m d’alt. La vigogne ressemble à un petit lama pas domesticable ni mangeable, enfin c’est interdit. Sinon les lagunes étaient à couper le souffle, de très belles couleurs. On n’est pas restés longtemps pour éviter le mal de l’altitude.

C’est également ici qu’on a appris le dur séisme et le tsunami qui a ravagé pas mal le Chili, surtout à Concepción et ses environs. C’était un peu la panique, les gens cherchant à joindre  leur famille. Les chiliens sont généralement habitués aux séismes, un tous les 2 mois env mais pas de cette amplitude. Dans les infos françaises je crois qu’ils omettent de parler de toutes les secousses qui ont suivi. Même 15 jours après, ça continue quasiment de trembler tous les jours avec toute la peur qui en découle. Un grand chapeau à Matias qui l’a vécu de prés et qui le vit encore à Concepción où il est resté….

Nous voici maintenant sur le chemin du départ avec une nuit de bus pour aller à Iquique une ville au bord de la mer avec Sophie et Audrey pour de nouvelles aventures...