11) Ruta des 7 Lacs, 5 - 13 dec

Nous voila enfin libre comme l’air avec notre superbe Corsa Chevrolet pour profiter de la route des 7 lacs durant 9 jours.

En faisant les courses pour être en pleine autonomie, on a rencontré des français, et oui y’en a partout, des velocyclistes faisant un petit trajet Alaska - Ushuaia pendant 2 ans… Les fous!!!

Nous sommes, tout d’abord, allés à l’autre bout du Lac Lacar, au Paseo Huam Hum, près du Chili pour voir une cascade toute belle, d’une couleur bleu vert. C’est le genre de trajet qui se fait qu’avec sa voiture car les bus ici ne sont pas monnaie courante.

Le lendemain, enfin le grand départ, on a commencé à remonter un peu dans le nord (60km) voir le volcan Lanin. Avec Juliette, on l’appelle le Mont Chantilly (car comme vous pouvez l’imaginer on parle souvent de bouffe), mais aussi parce que ca fait bizarre de voir de la Pampa, (large, très large étendue de terre bien plate avec une végétation quasi nulle) un grand mont tout blanc sorti de nulle part. 

Pour s’en rapprocher, on a campé autour du Lac Huechulafque dans une réserve mapuche, après évidemment une bonne heure de piste. Et oui, ici il ne faut pas compter les distances en km mais plutôt savoir si la route est en bitume, en caillasse ou en terre avec des ornières énormes. Sincèrement si j’avais eu ma voiture, jamais je ne serais passé sur ces chemins de traverse.

Enfin ca vaut le coup quand même de s’y aventurer, les paysages sont magnifiques. On a pu enfin essayer notre superbe tente 2 places (et pas plus) et s’abandonner aux joies du camping avec feu, parilla bien sur et toast maison.

2 jours plus tard, redirection San Martin pour enfin commencer la route des 7 Lacs. C’est une route d’environ 130 km, ce qui est pour l’Argentine est une brindille dans une meule de foin comme on dit.

Bon normalement tu te dis qu’il y a 7 lacs, le souci c’est que sur notre superbe carte il y a bien plus que 7 lacs ; que c’est bon d’avoir notre voiture et pouvoir décider comme on veut et où on veut s’arrêter, pour prendre un maté ou se baigner. Je signale quand même que la température des lacs est glaciale car la montagne étant proche, la neige qui alimente le lac est elle aussi très proche.

Après avoir vu brièvement le Lac Meliquina et le lac Hermoso où l’on apprend les règles du camping sauvage,

on s’est arrêté entre 2 lacs Villarino et Falkner où une belle ballade s’imposa au bord du lac Falkner. Les lacs sont si énormes qu’il est impossible d’en faire le tour. On se retrouve un peu seul au monde dans des forets de bambous, dans des forets dépitée où les arbres tombent comme des mouches ou sur des plages où l’eau est plus que transparente.

A partir de ces lacs, la route pourtant si connue devient un chemin plus ou moins correct. Correct veut bien dire qu’à tout moment, il peut y avoir un ruisseau qui traverse la route, si ce n‘est pas une vache.

On fit un détour par le lac Traful, notre préféré, où la couleur de l’eau a quelque chose de magique. A voir par vous-même…

Après ce lac, difficile de trouver mieux, du coup on est passé brièvement au lac Correntos et Espejo pour arriver à Villa La Augustora. Petit village chic, enfin juste sa rue principale (la seule à être bitumée) où on retrouve tous les magasins européens de montagne.

Là, on a pu admirer l’immense lac Nahuel Huapi allant de Villa à Bariloche. On a trouvé un camping basique avec une vue sur le lac et les montagnes, un endroit pareil c’est un petit bonheur en boite où on resterait bien des jours et des jours à contempler la vue et s’y baigner quelques minutes. (Je parle pour moi car Juliette n’a pu que tremper les pieds, je vous épargne les odeurs au bout de quelques jours). Là on a commencé à changer de régime alimentaire, on est resté toujours a la parilla mais au lieu du bœuf, on a choisit la truite spécialité de la région, même si les pescaria sont dur à trouver.

S’il y a un truc a ne pas faire par ici, c’est le parc « Los Arrayanes » situé sur une ile près de Villa La Augustora. Après avoir payé 6 euros chacun (je sais ce n’est pas grand-chose mais bon!!!), un chemin de 13 km aller (le même pour le retour) nous a amené au bout de l’ile voir quelques arbres les Arrayanes… Ben c’est des arbres marron et blanc, que dire de plus, ben rien... Enfin ca nous occupe de marcher.

Une pensée a tous les skieurs, ici aussi il y a pas mal de pistes, enfin rien a voir avec les Alpes, cependant on y retrouve des mordus qui attendent a l'entrée, avec impatience l'ouverture de la station.

On est rentré après a San Martin pour rendre la voiture car le fait de la déposer à Villa La Augustora ou Bariloche nous coutait environ ¼ du prix de la location. On a préféré prendre un bus le lendemain allant de San Martin à Bariloche pour de nouvelles aventures sans voiture où de grands treks nous attendent.


Remi